BIO
HAZARD PSYONIC SYSTEM – DOSSIER COMPLET
Rappel: ne doivent lire ce dossier bidon que ceux qui sont initiés, sous peine d'incompréhension et d'ennervement.
Chapitre
1 : Introduction à la physique nucléaire à priori
Méthode de compression plasmique
Etape 1 :
Du plasma est condensé sous l’action du plutonium 512 dans un réacteur
antimatière reproduisant les conditions de pression et de température
du centre nucléaire de la naine blanche de Proxima du Centaure.
Plutonium 512 + Anti - ? Plasma instable (contenu dans une cloche bio phosphorique et irradié par du Naquada endormi).
Etape 2 :
Pour stabiliser ce plasma, on procède à sa ionisation thermo plasmique
inverse par immersion du dit plasma dans une solution concentrée de chlorure
d’uranium 925++ acidifié grâce à une sublimation par
lumière de Lune un 31 mars à 22 heures 08, une année bissextile.
Etape 3 :
Il reste à enclencher la réaction fissionnelle de décompression
spontanée du plasma ionisé, en introduisant un gobelet de ce produit
dans une sphère de titane remplie de carbone sulfurique. Le commencement
du processus sera donné par un déphasage inopportun au sein du
système induit par un rayon gamma contrôlé par un laser
mégajoule depuis Mars. Le noyau du système est dès lors
porté à 1928 °C. La fusion thermonucléaire débute.
Le plasma absorbe le carbone qui l’entoure jusqu’à atteindre
le bouillonnement ultime. Le principal danger est celui-ci : si un gosse a donné
un coup de crayon dans le gobelet 30 secondes avant son introduction, le système
explose et fissionne la matière sur un rayon de 200 mètres avant
de déclencher l’annihilation finale des univers par une implosion
subliminale suivie d’une condensation dans une bille de basalte non cristallisé.
Chapitre
2 : Les vortex et leurs dangers
Ce chapitre a été extrait de la rubrique « Créer
avec Nounours » du magasine Pomme D’Api n°43 du 10 décembre
1946.
Il traite d’une expérience amusante qui est facile à réaliser
grâce aux éléments suivants :
- 4 kg de sucre en poudre
- 1 croc de loup du Mercantour
- 1 L de vin de Médoc St Bourgeois des coteaux de Montmorillon, (Bergerac
1976)
- 1 gobelet de pâte à modeler Playdo
- 1 pistolet à eau Mickey Surprises
- 1 barre énergétique Regain à la framboise et au raisin
- 1 ventilateur Rhino 25 watts
- 4 tonnes de riz au lait La Laitière
- 1 verre de Taïjin
- 1 matelas Epeda
- Et une touillette à café de la cafétéria Atac.
Nous chercheront à créer un vortex qui nous conduira au 36ème parallèle 180° Est dans l’hémisphère Sud du 11ème satellite de Jupiter.
Les dangers :
Cette expérience est conduite par l’ouvrier Nounours Mr Tommy Ni
Dou, expert en propulsion matérielle dans l’espace au CNRS (Comité
des Nounours Requinqués au Sirop)
Il travaille en parallèle avec le détachement international du
CEA (les Chiottes de l’Entreprise d’Alstom).
Pour se faire une idée des dangers d’une telle expérience,…
eh bien, prenez un pétard le tigre (type mammouth) ou bison 2, et scotchez
le sur le flan d’un jeune chaton. Allumez, et le chat explose ! C’est
pareil avec la Terre si l’expérience foire.
Partie compréhension technique :
Prenez un sachet de Niobium 10012 et faites-le chauffer dans un four à
micro-ondes de type « radia-bêta-dead2 ». Après 10
minutes et 4,25 secondes, le niobium s’oxyde et fait un dépôt
: c’est de la couenne de mouton (VH2N2) et de la levure de baguette.
Récupérez le merdier dans le four et mettez le à l’air
libre 15 secondes. Jetez ensuite des clacs-doigt au dessus, résultat
: une spirale se forme, mais son énergie est faible. Le tournoiement
spatio-temporel des grains se fait lentement le long d’un axe (cet axe
n’est autre que le méridien de Greenwich tel qu’il sera dans
10000 ans). Pour calmer le tourbillon, arrosez-le avec un jet d’eau, ou,
pour les plus courageux d’entre vous, plongez dans le vortex. Quoi qu’il
en soit, l’époque de la planète a changé, votre temps
est révolu. Sortez donc dehors et sur le pas de votre porte un nounours
vous apporte votre journal. Surpris vous êtes ! Pourtant, la ville qui
se profile devant vous n’est autre qu’une antre à petits
oursons déchaînés. Les bébés ours s’amusent
sur les manèges, un nounours va chercher son pain, un autre étend
son linge, des dizaines, des centaines, des milliards d’ours bruns se
sont maintenant réveillés, il y a des années. Car ils ont
tous fait l’expérience que vous savez, et vous voilà en
compagnie d’ours pour toujours, en 2050 sur le 11ème satellite
de Jupiter.
Chapitre
3 : Combustion électronique d’antimatière ultra condensé
Grâce à un processus aléatoire encore méconnu, les chercheurs du laboratoire Xylfon 65 de Bayonne – Bourg en Brest, ont récemment découvert, en collaboration avec le service Bio Hasard du détachement CEA ( cagade extrême affreuse), des bulles d’antimatière condensé dans la cinquième étoile de la constellation du phasme. Ces formations anti-matérielles ultra énergétiques sont très rares dans notre univers et sont probablement à l’origine de l’implosion des supernovas en phase d’expansion ultime. En effet, ces bulles, appelées siphons de l’espace, génèrent à leur périphérie une sphère concentrique de plasma sulfurique surchauffé de type 2, lequel absorbe et annihile tout type de matière. Cette structure n’est pas sans rappeler celle de nos chers trous noirs, à la seule différence que la matière absorbée n’est pas restituée aux pôles du système sous forme d’émissions particulaires. Au contraire, la matière semble bel et bien disparaître. Nous émettons deux causes possibles à cet effet : soit le noyau de la bulle renferme un vortex multivérique ayant pour effet de téléporter les particules dans des univers quadridimensionnels voisins, soit, et c’est là qu’est porté notre intérêt sur ce phénomène, qu’il s’agisse d’un condensât extrême de matière d’une densité incroyable et d’une masse volumique augmentant de 4,9.10^29 TeraT.cm3 toutes les picosecondes. De telles conditions sont censées produire des températures hallucinantes, de l’ordre de 10^23 Kelvin. Si on arrivait à exploiter ce phénomène, nos problèmes d’énergie seraient réglés à tout jamais, avec seulement une bolinette de ce merdier. On ignore encore quelles sont les causes de la formation des tels phénomènes, ainsi il nous est actuellement impossible d’envisager de les reproduire sur Terre.
La seule solution consisterait donc à organiser une
expédition interplanétaire pour tenter d’extraire cette
entité matérielle mystérieuse qu’est l’antimatière
condensée. Nous sommes déjà en cours de conception d’un
prototype de vaisseau extracteur robotisé en titane injecté, muni
d’une lance à niobium en nanotubes. Le problème est que
les contraintes physiques sont telles, que même à une année
lumière du phénomène, toute molécule est pulvérisée
tel un chaton basardé dans la LVZ de mercure. Il faudrait donc envoyer
une sonde munie d’un téléportateur à particules au
sein du phénomène ; pour cela il faudrait préparer un vaisseau
habité pourvu d’un canon hyperespace capable de propulser la sonde
à trois fois la vitesse de la lumière dans la bulle avant sa désintégration.
Nous avons secrètement envoyé un tel vaisseau il y a maintenant
six ans, et il devrait arriver à destination dans quelques mois. Mais
nous n’avons pas encore déterminé où serait stockée
l’antimatière condensée. Ainsi, pour éviter son expansion
désastreuse, laquelle déclencherait l’annihilation totale
de notre univers, il faut mettre au point un système de confinement magnétique
à base de matière noire, le tout supporté par une structure
en nanotubes étendus. Il faudra prévoir l’installation d’une
pipette à neutrons pour prélever les quantités voulues
du combustible sans danger. Pour finir, nous avons déjà construit
une centrale thermique pouvant exploiter cette entité, dans le centre
de recherche polymorphique de la plaine sud orientale de la zone libre du Congo.
Le problème principal est que la première expérience de
rendement énergétique représentera un risque potentiel
de destruction de notre planète de 310 %. Mais le processus est déjà
lancé et rien ne pourra l’arrêter. Et désormais notre
avenir appartient à l’Antimatière.
Chapitre
4 : Cuisine astronomique
Casser une noisette avec un rabot électrique, c’est
possible !
Prenez une planète dont la morphologie se rapproche au plus de Sedna
: lorsque le 66ème parallèle et la ligne de Magenta du Vautour
s’alignent avec la nébuleuse des Jaffas, un coup de grisou apocalyptique
en siphon noirâtre se forme sur le pôle Ouest de Bêta Pictoris
où vivent des magnosaures électriques, attirant toute forme d’énergie
dans un rayon de 4000 lieues à la ronde, c’est-à-dire dans
le rayon sphérique qui englobe à la fois le système solaire,
Cassiopé, la constellation du dragon, du cygne et celle du sagittaire,
en sachant que la liaison en 4 dimensions des étoiles de ces constellations
ressemblent ( à une échelle outre exponentielle) à l’atomium
de carbone de Bruxelles. Eh bien la passation d’éléments
massiques entre différentes contrées de cet espace se fait par
navette USB (Uranide Soluble et Buvable) qui transporte pas moins de 10000 paquets
de riz par trimestre en effectuant des rondes de 150000 Km toutes les vies de
chats. Si 4000 tonnes de pâté transitent du pôle sud Eurasien
jusqu’à l’Olympus Mons puis à la Caverne des Protées
dans l’abîme perdu de la face inhabitée de Pluton, ce n’est
pas par hasard : des vents de magie portent les éléments périssables
(pâté) à une vitesse proche de celle du T.E.R. Metz –
Toulon les dimanches soir.
Chapitre
5 : La bioénergie
Nous avons vu dans les chapitres précédents, que les bisounours
cherchaient à produire plus d’énergie. Le laboratoire Bioslug
20K, situé dans les fins fonds du district d’Espartignac Ouest
dans le Boukharino, met en ce moment au point une nouvelle solution énergétique,
en alternative à la combustion de chatons par principe de bistouquette,
jugé trop polluant. Leur idée se base sur deux faits : les besoins
en énergie augmentent, les bisounours sont en plein essor démographique.
Des chercheurs géorgiens, récemment évadés de l’asile
de Gotham City grâce à des fonds débloqués par la
Ben Laden Air Force Company, ont donc mis au point la production bioénergétique.
L’ours brun, composé en grande partie de carbone, de dihydrogène
et d’oxygène pur, peut en effet se révéler être
un excellent combustible. Pour que le projet soit rentable, il faudrait qu’un
petit Minidou sur quatre soit déporté vers notre centre Bioslug,
où il serait élevé en compagnie de chatons et de ses camarades
oursons, puis ensuite consommé lorsqu’il arrive à maturité.
Mais le principe même de production d’énergie reste complexe.
Il faut d’abord procéder à une carbonisation thermique par
distillation après avoir liquéfié le minidou. A la fin
du processus, on obtient du propanol gazeux et de l’eau. Il ne reste plus
qu’à séparer les éléments de l’eau,
à savoir oxygène et dihydrogène, à l’aide
de notre nouveau réacteur à fission moléculaire baptisé
Banium13, récemment prêté à notre laboratoire par
la société Alstom. A la fin nous obtenons un mélange explosif
très énergétique.
Mais ce principe comporte des dangers potentiels. En effet, la machinerie de
liquéfaction des bisounours n’a été que récemment
mise sur le marché, et tous les tests de validation n’ont pas pu
être effectué. Le problème est que le processus de liquéfaction
peut s’inverser à tout moment par une variation infime de la tension
du secteur. Le résultat est l’observation d’une multiplication
spontanée et violente des oursons. En d’autres termes, il suffit
qu’un chaton soit électrocuté dans sa baignoire à
l’autre bout de la Terre pour que le parasite électrique ainsi
créé provoque une invasion planétaire de bisounours, ce
qui signifierait l’extinction de la civilisation dans l’univers.